Polypose naso-sinusienne & traitement par dupilumab - Cas patients
Une interview du Dr Michaël Kapella, ORL exerçant en cabinet privé à Esch-sur-Alzette et agréé au Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM).
Au travers de cas patients, le Dr Michaël Kapella vous présente son expérience avec le dupilumab chez deux de ses patientes souffrant de polypose naso-sinusienne. Visionnez la présentation de ces 2 patients et les explications vidéo du Dr Michaël Kapella ci-dessous :
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Patiente 1 : Femme de 44 ans, syndrome de Widal
« Une patiente que j’ai opérée en 2010 (…), l’année suivante, en présence d’une récidive précoce et très symptomatique, nous décidons une révision radicale, qu’on appelle « nasalisation » » commente le Dr Michaël Kapella. « Le traitement par dupilumab a été initié en septembre 2020 (…) ; elle a pu abandonner totalement son traitement du Widal » « 3 mois après le début du dupilumab, l’endoscopie montrait une absence de polypes ».
Patiente 2 : Femme de 35 ans, syndrome de Widal
« Une dame que j’ai rencontré en février 2020, avec une histoire de nombreux traitements antibio-corticoïdes par voie orale, elle a compté avec son amie pharmacienne elle en est à 40 depuis 2014. Elle n’en veut plus, elle a été opérée en 2017 d’une chirurgie ethmoïdale complète avec récidive précoce, elle ne veut plus de chirurgie ».
« Nous débutons le dupilumab (…) en juin 2020. Elle a pu arrêter son traitement de fond du Widal, elle n’a plus besoin de corticoïdes ni d’antibiotique, avec une endoscopie normalisée dès le 2ème mois après le début du traitement ».
Quel est votre « take-home message » ?
« Le dupilumab est une molécule qui prend sa place chez le patient qui récidive de manière précoce après chirurgie initiale, ou chez le patient qui refuse/qui a une contre-indication à la chirurgie tout en échappant au traitement habituel de la polypose naso-sinusienne. C’est vraiment une arme en plus pour le thérapeute, au bénéfice du patient ».